Depuis que j’ai commencé à coudre ma garde-robe, la lingerie représente une étape importante, comme un échelon à gravir dans l’apprentissage de la couture, que je remettais toujours à plus tard, attendant d’être prête.
Les possibilités me semblaient tellement larges et les fournitures requises si particulières que je ne me voyais pas me lancer autrement qu’à l’aide d’un kit qui rassemblerait tout le matériel nécessaire et me guiderait pas à pas dans la confection de mon premier ensemble. J’ai ainsi reçu à Noël dernier deux kits couture Nuantine Lingerie pour coudre le soutien-gorge sans armatures Nuée et le shorty assorti, tous les deux en version noire. Cela faisait quelques temps que j’avais repéré les modèles Nuantine qui me plaisaient beaucoup pour leurs jolies associations de matières et leurs patrons originaux, un brin sexy. J’étais donc ravie de commencer la couture lingerie ainsi.
Joli kit lingerie
Dans les jolies boîtes en carton des kits Nuantine, tout le nécessaire est donc fourni : le patron, le velours extensible qui constitue le tissu de base des modèles, la doublure coton pour le gousset du shorty, les différents types d’élastiques et les accessoires du soutien-gorge (attaches, bretelles et anneaux). J’ai pris mon temps pour découvrir les modèles et leurs notices ainsi que les tutos et vidéos associés que l’on retrouve sur le blog de Nuantine autour de certaines techniques plus spécifiques. J’ai ensuite pris mes mesures précisément et je me suis lancée !
J’ai commencé par la couture du shorty qui me paraissait plus simple pour entrer en matière et tout s’est déroulé à merveille : les finitions sont propres et le modèle tombe parfaitement. Il s’agit d’une coupe taille basse et j’aime particulièrement la dentelle élastique qui habille le tour de cuisse sans le serrer, le modèle est ultra confortable et tout doux.
Je me suis ensuite attelée à la couture du soutien-gorge, à peine plus technique, avec ses différents types d’élastiques (élastique à picots, biais élastique et bande de dentelle élastique) mais, en prenant mon temps, les étapes se sont très bien enchainées aussi. J’ai apporté le plus de soin possible aux détails et notamment aux finitions des élastiques dentelles ou à picots pour toujours finir sur un motif complet de dents. Comme pour le shorty, les coutures anglaises permettent d’avoir de belles finitions intérieures. J’ai simplement dû reprendre la pince poitrine pour l’adapter à ma morphologie et légèrement diminuer le tour de poitrine qui était un peu grand pour moi. La pose de l’attache soutien-gorge et des bretelles avec anneaux et régleurs constituent les dernières étapes faciles à réaliser qui terminent le modèle à la manière d’un « vrai ». Au final, je suis ravie de la couture de ce premier ensemble qui me plaît beaucoup malgré quelques imperfections de débutante – mes coutures zigzag ne sont pas toujours très droites et il faut que j’apprenne à mieux gérer la tension de l’élastique en cousant – et le fait qu’il a tendance à légèrement se détendre au fil de la journée – j’aurais peut-être pu l’adapter un peu plus à mon tour de sous-poitrine.
Cette première expérience m’a dans tous les cas énormément plu. Découvrir de nouvelles techniques et comprendre comment les différentes pièces s’emboîtent et se cousent est toujours un joli défi que j’aime réaliser en couture. Je crois que je me faisais une montagne de la couture lingerie mais finalement, en prenant son temps, tout se déroule bien. On use un peu du découd-vite comme dans toutes les premières fois mais on est fière de passer les étapes les unes après les autres et d’avoir à la fin un bel ensemble tout en finesse. Une première fois qui m’a donné envie d’aller plus loin…
Les essentiels de la couture lingerie
Dès le départ, j’ai eu envie d’entrer pleinement dans ce nouveau sujet et, pour compléter mon apprentissage pratique avec la couture du kit, j’ai décidé de suivre un cours sur Artesane.
La couture lingerie représentait pour moi un nouveau langage avec ses fournitures assez précises, ses matières spécifiques – dentelle élasthanne, marquisette, powernet -, ses différents types d’élastiques – à picots, de sous-bande, bretelles – et tous ses accessoires – anneaux, régleurs, attaches… Pour décoder tout cela, il existe des articles et des livres très bien faits mais j’ai opté de mon côté pour un cours vidéo sur Artesane, Les savoir-faire couture : coudre de la lingerie. Ce cours, animé par Charlotte Jaubert, décortique pendant plus d’une heure l’ensemble des fournitures nécessaires à la confection de la lingerie et leur utilisation précise dans les modèles. Le fait de voir ces fournitures en vidéo, de les observer manipulées, étirées ou présentées sur les modèles m’a vraiment aidée à mieux les comprendre pour une utilisation future. Après la présentation du matériel, des points techniques sont abordés comme la couture et la gestion de la tension des différents élastiques, le montage des attaches soutien-gorge et body ainsi que des bretelles. J’ai acheté ce cours en premier lieu pour la pose des élastiques qui me posait question : coudre un élastique culotte et le mettre en tension correctement – ni trop ni pas assez – et cela sans repère précis m’avait un peu déstabilisée. Le voir réalisé et expliqué en vidéo m’a vraiment aidée à ensuite mieux sentir les choses au moment de la couture. Dans ce cours donc, aucun modèle à coudre, mais une excellente entrée en matière dans la lingerie qui regorge d’astuces (l’idée de pouvoir teindre quasiment toutes les fournitures de lingerie ouvre un champ des possibles incroyable), à revoir au fil de mes futures réalisations lingerie.
Ces premiers pas tant pratiques que théoriques m’ont donné envie de coudre d’autres modèles, de réaliser des ensembles tout en dentelle, et d’inclure la couture de la lingerie dans mes projets futurs. J’ai même déjà tout le matériel pour me lancer dans un nouvel ensemble…
2 commentaires pour “J’ai cousu mon premier ensemble lingerie”