Deux robes d’hiver

Ces dernières semaines, j’ai cousu deux robes d’hiver qui manquaient à mon dressing : une robe chemise et une robe bohème aux manches bouffantes. Pour toutes les deux, je suis partie sur des valeurs sûres, des patrons que j’avais déjà cousus dans d’autres versions et dont j’étais sûre du tombé et des finitions. Avec le temps, je reviens avec plaisir à des patrons que je possède déjà ou vers des marques auxquelles je fais entièrement confiance : Atelier Scämmit et Atelier Charlotte Auzou font partie de celles-ci et j’ai réalisé mes deux robes à l’aide de leurs patrons.

Une robe Charlotte Auzou un peu bohème

Je crois que je n’ai plus besoin de présenter les robes à personnaliser de Charlotte Auzou dont je réalise ici ma cinquième version. Après deux versions au printemps dernier et deux autres cet été (une ici et une par là) largement portées, il me fallait une version plus hivernale. Pour cette nouvelle déclinaison, je suis partie du haut cache-coeur classique et du bas froncé que je possédais déjà et j’ai complété ma collection avec l’achat des manches bouffantes pour donner une allure bohème à ce nouveau modèle, réalisé dans une viscose fleurie Un chat sur un fil.

Je connais désormais quasiment par coeur le montage de ces robes mais j’en aime toujours autant les finitions et le tombé. La couture est un plaisir tout du long car je sais d’avance que la robe tombera bien. Et ce que j’aime particulièrement dans les robes de Charlotte Auzou ce sont leurs coupes ajustées : sans être moulantes, les hauts de robes épousent parfaitement les courbes du corps avec leurs découpes princesses à l’avant et leurs pinces de taille au dos. Pour la taille, j’avais réalisé une toile pour ma première version et depuis j’utilise toujours les mêmes mesures, si cela vous intéresse je vous invite à lire mon premier article sur le sujet. J’ai donc cousu ma robe sans aucune difficulté. Seul petit élément que j’ai modifié, au lieu d’appliquer une bande de droit-fil thermocollant le long du décolleté cache-coeur, j’ai piqué une couture morte dans la marge de couture qui joue le même rôle de maintien du biais du tissu.

Les manches bouffantes étaient tout aussi bien pensées que les autres parties de la robe, avec la possibilité pour les manches longues de choisir entre 3 longueurs correspondant aux 3 statures du patron (petite, standard ou tall). Comme pour le haut et le bas j’ai choisi le standard (1,65 m) ce qui permet d’avoir une manche avec un tombé idéal, ni trop courte, ni trop longue. La manche a vraiment une belle ampleur, avec de petites fronces au niveau de l’épaule et sur le poignet qui se termine par un bracelet refermé par deux brides et des boutons. Enfin, j’ai hésité à doubler entièrement ma robe comme Charlotte l’explique sur son blog mais ma viscose n’était finalement pas si fine que cela et je l’ai laissée telle quelle.

Cette nouvelle version vient compléter ma collection de robes Charlotte Auzou et j’aime son côté bohème avec ses manches bouffantes et ce tissu fleuri qui rappelle certains motifs indiens.

Azur, version robe-chemise

Azur est un modèle de chemise Atelier Scämmit que j’aime beaucoup et que j’ai déjà cousu deux fois. Son allure est un peu loose tout en restant féminine avec ses petites fronces qui habillent les épaules et le dos. Elle comporte deux options de col (cavalier ou à froufrou), deux options de poignets (simples ou à volants) et elle est déclinable en robe. Quand je l’ai achetée il y a un an, la version robe me faisait déjà envie mais j’ai attendu de lui associer le tissu idéal avant de me lancer. Et j’ai finalement décidé d’en faire une version intemporelle, dans une belle matière de qualité, un tencel bleu nuit assez souple et fin de chez Pretty Mercerie.

Pour la taille je suis partie sur un 38 au niveau du buste (comme pour ma version chemise) mais j’ai élargi la taille au niveau des hanches. En effet, mes mesures hanches correspondaient plutôt à un 42, mais je ne voulais pas non plus avoir trop d’ampleur à ce niveau-là. L’avantage des patrons d’Atelier Scämmit est que la créatrice indique dans un tableau les dimensions du vêtement fini, ce qui permet de les comparer avec un vêtement que l’on a déjà et de se rendre compte de l’aisance prévue pour le modèle. Ainsi, j’ai pu voir qu’une taille 40 aux hanches m’irait très bien, j’ai donc gradé d’un 38 à un 40 à partir du cran de la taille sur les pièces devant et dos.

La couture de ce modèle a ensuite était un vrai moment de plaisir avec ses finitions toujours aussi parfaites : coutures anglaises, empiècement dos cousu en fourreau sans couture apparente et jolis poignets avec leur fente indéchirable et leur petit décroché pour le bouton. C’était la première fois que je réalisais la version du col cavalier et j’ai été surprise que le pied de col et le col ne forment qu’une seule et même pièce mais cela facilite le montage et permet de créer un joli col.

La ceinture n’était pas prévue dans le patron et j’en ai réalisé une très simplement dans le même tissu que ma robe de 3 cm de large sur 140 cm de long, ce qui me permet de la nouer à la taille. Enfin je n’ai pas touché à la longueur de la robe afin de la faire blouser à la taille et je trouve qu’elle tombe assez bien comme cela.

Je suis vraiment contente de cette robe que je voulais depuis longtemps et qui constituera un beau basique dans ma garde-robe, à porter autant en hiver avec un gros gilet qu’au printemps en version plus légère.

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5 commentaires pour “Deux robes d’hiver

    1. Merci beaucoup pour tes compliments. J’ai eu une petite hésitation sur le tissu car, même si j’avais eu un coup de coeur, j’ai plutôt l’habitude de porter des tissus avec de tous petits motifs, mais finalement je suis contente de l’avoir cousu car j’aime beaucoup le résultat 🙂

  1. Un grand bravo pour ces deux robes hivernales, elles sont ravissantes ! …Et merci pour cet article bien complet, qui me donne envie d’aller découvrir l’univers de Charlotte Auzou.

    1. Merci pour ton gentil retour ! J’ai débuté la couture de vêtements en grande partie avec les livres de Charlotte Auzou qui m’a permis de découvrir cette nouvelle approche moderne de la couture. Son concept de robes à composer sorti il y a presque deux ans est vraiment réussi, je l’aime beaucoup et je te conseille ces robes !

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