Mon gilet Blossom

Après avoir terminé de tricoter mon premier gilet, j’ai très rapidement eu envie de remettre ça, mes mains réclamant des aiguilles à tricoter dès que je m’installais dans mon canapé. Et j’avais déjà dans l’idée de poursuivre sur un autre modèle de la créatrice Along avec Anna dont j’adore la plupart des modèles. Je me suis donc lancée dans un nouveau gilet, le modèle Blossom.

Blossom est un gilet qui comporte un grand motif de dentelle qui recouvre tout le dos. Son devant est quant à lui plus classique et se tricote en jersey, il a un col V et son encolure ainsi que sa patte de boutonnage sont finies par une bande de côtes torses. Enfin, ses épaules sont tombantes et ses manches sont plutôt près du corps. Ce modèle me faisait rêver bien avant que je me remette au tricot, quand je guettais tous les jolis comptes tricot sur Instagram, et j’ai eu envie de tenter ce projet malgré son aspect technique.

La laine toute douce de Lain’amourée

Ayant beaucoup entendu parler des laines teintes à la main de Lain’amourée, j’avais très envie de les essayer. Pour le gilet Blossom, j’avais besoin de laine DK, une qualité plus épaisse que la fingering que j’avais tricotée précédemment. Je me suis donc tournée vers l’une des laines DK proposées par la marque, Aphrodite DK. Cette laine est composée d’alpaga, de soie et de cachemire (70% Bébé Alpaga – 20% Soie – 10% Cachemire), un mélange qui me faisait rêver rien que sur le papier. C’était aussi l’occasion de découvrir une nouvelle qualité de laine, moi qui débute et ne connaît encore pas les différences de toucher et de rendu de la laine. Les couleurs proposées par Lain’amourée ont des noms en forme de poème, qui convoquent autant d’images, de saveurs ou d’émotions que « caramel au beurre salé », « baiser de groseilles » ou « un dimanche chez grand-mère ». Pour ce projet, j’ai choisi le coloris « un dîner à la maison Serpentard » , une teinte vert-de-gris au bon goût de lecture d’enfance.

Lorsque j’ai reçu la laine, j’ai été ravie de sa qualité : cette laine est d’une douceur et d’un moelleux incroyable, j’ai tout de suite su que mon gilet serait un vrai cocon de douceur, le genre de tricot que l’on rêve de porter à même la peau. J’ai par contre eu une pointe de déception quant à la couleur que j’avais imaginée plus verte que grise, mais elle s’est finalement révélée au tricot, découvrant un très beau vert-de-gris tout en nuances. C’est ce que j’aime dans les laines teintes à la main, leur nuançage les rend vraiment uniques et leur teinte est particulièrement riche.

Comme prévu, cette laine s’est révélée être une merveille à tricoter, j’ai adoré sentir son moelleux et son côté légèrement duveteux tout au long du tricot. Malgré son coût un peu élevé, je n’hésiterai pas à choisir à nouveau cette laine pour un autre projet car elle est aussi agréable à tricoter qu’à porter.

Le gilet Blossom et sa jolie dentelle

Les échantillons

Dans la notice du patron il était indiqué deux tailles d’échantillons, l’un en jersey et l’autre pour le motif de dentelle. J’ai un peu hésité à tricoter les deux, d’autant que j’avais commandé une quantité de laine assez juste mais, préférant mettre toutes les chances de mon côté pour obtenir un beau gilet, j’ai finalement tricoté mes deux échantillons. Celui en dentelle m’a surtout permis de me familiariser avec le diagramme du motif et de commencer à intégrer les quelques points de cette dentelle. Une fois mes deux échantillons validés dans la taille d’aiguilles préconisée (3,75), j’ai donc pu me lancer sereinement.

Les points techniques du modèle

Avec ce modèle, j’avais l’impression de franchir une étape dans la technicité, du fait de cette grande dentelle qui couvrait tout le dos. Mais le reste du gilet étant tout en jersey, cela a parfaitement contrebalancé la partie technique de la dentelle et j’ai adoré tricoter ce modèle.

  • la dentelle : malgré son aspect impressionnant, cette dentelle a été assez facile à réaliser. En effet, les points utilisés ne sont jamais compliqués puisqu’il s’agit d’un enchaînement de jetés, de diminutions inclinées à droite ou à gauche et de mailles tricotées à l’endroit ou à l’envers. Le diagramme de dentelle fait 16 mailles de large et on le répète donc un certain nombre de fois, « en colonnes », sur toute la partie dos. Pour m’aider à repérer le motif, j’avais placé des marqueurs entre chaque « colonne », soit toutes les 16 mailles, ce qui facilitait le repérage des jetés et des diminutions sur chaque partie. À la fin de chaque rang de dentelle, je vérifiais rapidement que je n’avais pas fait d’erreurs dans le placement des différents points de la dentelle avant de continuer.
  • les rangs raccourcis à l’allemande : sous ce nom qui m’apparaissait totalement inconnu, se cache en fait une technique très facile qui permet de donner la forme tombante aux épaules en ne tricotant qu’une partie du rang. J’ai adoré découvrir cette nouvelle technique que l’on retrouve dans de nombreux projets.
  • le relevé des mailles : la bande d’encolure et la patte de boutonnage se tricotent en une seule et même partie sur ce gilet et, pour cela, il faut donc relever les mailles le long des demis-devants et de l’encolure. J’ai encore une fois eu un peu de mal sur cette partie car, bien que le relevé de mailles soit techniquement facile à réaliser, je me suis rendue compte que mes mailles de lisières n’étaient pas très régulières, rendant moins visibles certaines mailles à relever.
  • le rabattage des mailles : pour mon dernier gilet, j’avais alterné deux techniques de rabattage (l’une classique et l’autre à l’aiguille, plus élastique) je me suis contentée ici de tout rabattre de façon classique en essayant de rester le plus souple possible. Le rendu de cette technique me convient très bien, sauf au niveau des poignets où ce rabattage bloque un peu l’élasticité de la laine et m’empêche de remonter mes manches trop hauts. La prochaine fois, je privilégierai donc sûrement le rabattage à l’aiguille pour les poignets pour plus d’élasticité.

J’ai adoré tricoté ce gilet et sa dentelle. Je n’ai commis que deux petites erreurs dans la dentelle au début de mon tricot, mais cela ne se voit pas dans le rendu final. Je me suis également trompée sur le nombre de boutonnières, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais au moment de diviser la patte de boutonnage pour répartir les boutonnières je n’en ai placées que 5 au lieu des 6 recommandées et je ne m’en suis aperçue qu’après avoir terminé de tricoter cette partie… J’ai décidé de la conserver ainsi car, ayant raccourci le gilet de 3 cm, mes 5 boutonnières ne me semblaient pas trop espacées. Pour les boutons, j’ai choisi les jolis Glitz chez Atelier Brunette dont le pourtour pailleté couleur Cedar s’associe parfaitement à la couleur de ma laine.

En résumé…

J’ai tricoté mon gilet Blossom en taille 97 cm (mon tour de poitrine est de 90 cm) et la seule modification que je lui ai apporté est de le raccourcir de 3 cm en longueur, préférant porter le gilet un peu haut sur les hanches. J’ai utilisé la laine Aphrodite DK de Lain’amourée (70% Bébé Alpaga – 20% Soie – 10% Cachemire / 225 m pour 100 g) en coloris « Un dîner à la maison Serpentard ». J’ai eu besoin de 4 écheveaux et il me reste un tout petit peu de laine, si je n’avais pas raccourci mon gilet je crois que j’aurais été très juste en quantité et il m’en aurait peut-être manqué un peu.

J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser ce gilet que j’ai tricoté en à peine un mois tellement il me motivait à avancer. Et j’imagine tout à fait pouvoir le tricoter à nouveau dans quelques temps dans un autre coloris… En attendant, j’ai commencé à tricoter un autre célèbre modèle, toujours chez Along avec Anna !

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